Où dormir, hôtels et hébergements Russie

Presque tous les établissements, même les plus modestes, sont en mesure de vous fournir l’invitation nécessaire à l’obtention du visa (on parle de « visa support »), pour un coût allant de… 0 € (rare, mais ça arrive !) à 40 € par personne.
La plupart, également, peuvent vous enregistrer auprès de la police, moyennant finance pour les auberges de jeunesse et autres petites adresses.

Où dormir à Moscou ?

Bonne nouvelle : en l’espace de quelques années, le paysage hôtelier s’est métamorphosé à Moscou. Fini le temps où les seuls logements disponibles étaient d’immenses barres en béton à l’accueil « soviétisant » avec une babouchka à chaque palier pour surveiller vos allées et venues. Certes, Moscou n’est pas devenue d’un coup de baguette magique le paradis des petits budgets, mais les adresses bon marché et moyenne gamme ont fleuri. Avec la concurrence, le service s’est drôlement amélioré. Enfin, le plus souvent, vous trouverez sur place quelqu’un parlant l’anglais ou capable de se dépatouiller dans cette langue.

Les hôtels business class sont aussi plus nombreux. Même s’ils sont assez chers, ils font valoir des réductions intéressantes le week-end.

Enfin, pour les nostalgiques, il reste bien sûr quelques adresses pour revivre le frisson soviétique. La plupart, désormais rénovées, ont le mérite d’être très fonctionnelles et de pratiquer des prix raisonnables. Quant aux chaînes internationales, elles ont désormais fait main basse sur la plupart des grands hôtels de la ville.

Auberges de jeunesse privées

L’aubaine des petits budgets, d’autant que la plupart de ces « AJ » sont très centrales. Il s’agit d’établissements assez récents installés dans des appartements dont les pièces ont été transformées en dortoirs ou en chambres privées (avec ou sans salle de bains privée). L’ambiance y est plus ou moins routarde selon les adresses.

Côté confort, c’est très variable mais presque toujours très propre. Le point noir reste le nombre limité de sanitaires. Généralement, il y a une cuisine équipée à disposition, avec thé et café à volonté.

Location de studios ou d’appartements

Une formule qui se développe et une solution à ne pas négliger (surtout si votre budget est un peu limité), car il est souvent possible de louer pour quelques nuits seulement (voire une seule nuit !). De plus, beaucoup de ces appartements, désormais rénovés, proposent un bon niveau de confort, le tout à des prix inférieurs à l’hôtel.
En gros, il est possible de louer un studio à partir de 50-80 € par nuit et d’y loger à plusieurs.
Des agences qui proposent de telles locations.

  • Tsar Voyages : Cette agence francophone peut organiser tout votre séjour, mais aussi vos logements chez l’habitant.
  • Eurofamille : Cette agence de voyages francophone peut organiser votre séjour en Russie de A à Z, mais on peut aussi, par eux, ne réserver qu’un séjour chez l’habitant. Ils se chargent alors de l’invitation (pour l’obtention du visa) et de l’enregistrement.
  • HOFA : Créée par des universitaires, cette agence basée à Saint-Pétersbourg propose des chambres chez l’habitant et des appartements à Moscou et dans 60 autres villes. Vaste choix : plus ou moins près du centre, avec ou sans petit déj, chez des hôtes parlant le français, l’anglais, l’italien ou l’espagnol ou en appartement (sans hôtes). Différents services également (tarifs sur demande) : invitation touristique, guides, location de voiture avec chauffeur, cours de russe…

Chambres chez l’habitant

C’est un mode de logement assez peu répandu à Moscou, mais il existe et s’avère très abordable. En revanche, confort souvent basique, s’attendre en général (même s’il y a des adresses plus haut de gamme) à être logé dans un appart de banlieue à la déco soviétique, et à partager la salle de bains des proprios. Mais bon, c’est aussi une bonne manière d’entrer en contact avec des Russes, s’ils parlent anglais ou vous russe. Comme pour les appartements, nécessité de passer par une agence (voir plus haut).

Où dormir à Saint-Pétersbourg ?

Les hôtels à la soviétique ont été progressivement rénovés (ce qui n’en fait pas pour autant des monstres de beauté) tandis que se sont multipliés les plus petits hôtels, notamment les mini-hôtels, souvent aménagés dans des appartements communautaires en général entièrement refaits à neuf.
L’avantage de ces derniers est double : non seulement ils sont tout récents, plus accueillants que les blockhaus de l’ère communiste, mais en plus ils sont généralement très bien situés – ce qui n’est pas le cas des grands hôtels, qui, à l’exception des palaces, sont souvent disséminés à la périphérie.

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